Chanson "Jonathan" de Renaud (1988)
Chanson "Jonathan" de Renaud (1988)

Jonathan

Cette chanson rend hommage à Johnny Clegg, musicien blanc qui a défié l'apartheid en s'associant avec des musiciens zoulous. Renaud y exprime son admiration pour ce combat culturel et politique. Le texte évoque les performances scéniques de Clegg, sa fusion des traditions musicales occidentales et africaines, ainsi que son engagement contre la ségrégation raciale. La musique, qui intègre des influences africaines, souligne la dimension interculturelle du propos. À travers cet hommage, Renaud réaffirme ses propres valeurs antiracistes et son soutien aux luttes pour l'égalité. Une expression de solidarité internationale par la musique.

Paroles

U jonathane uyi judana
Uyi sihlanyana
U'mngisana uhi nzulana
Kodwa u jonathane u m'afrika
Nge nzalo
Irebele, elehlaza elemile
Irebele, elehlaza elemile

Entre guitare et fusil
Jonathan a bien choisi,
ses chansons sont des pavés, des brûlots
qui donnent des ailes aux marmots.
Sa musique a fait rouiller les barbelés
et scié bien des barreaux à Soweto
dans le ghetto.
Jonathan pourtant ne porte aucun drapeau.

Entre le noir et le blanc
Jonathan n'a pas choisi
car depuis la nuit des temps
il sait aussi
que tous les salauds sont gris
que l'homme est un loup pour l'homme
un peu partout.
Jonathan sait pourtant
qu'à Soweto dans le ghetto
Les loups blancs sont plus sauvages et plus méchants.

Jonathan est un peu feuj' et un peu fou,
un peu british, un peu zoulou
mais Jonathan est africain avant tout
rebelle, vivant et debout.

Entre les loups, les agneaux
Jonathan, je t'ai choisi
Tu m'as raconté Neil Aggett
et Steve Biko
assassinés par les fachos.

Moi je t'ai parlé d'Eloi Machoro
Des enfoirés qu'ont eu sa peau
et puis Loïc, et puis nos flics.
Jonathan, prête-moi ta guitare que j't'explique

Jonathan, je suis comme toi un peu fou,
un peu kanak, un peu zoulou,
un peu beur, un peu basque, un peu tout,
rebelle, vivant et debout.

Entre guitare et fusil
Jonathan a bien choisi,
ses chansons sont des pavés,
des brûlots
qui donnent des ailes aux marmots.
Sa musique a fait rouiller
les barbelés
et scié bien des barreaux
à Soweto
dans le ghetto.
Jonathan pourtant ne porte aucun drapeau (bis)

Fiche technique
  • Auteur

    Renaud Séchan

  • Compositeur

    Luc Bertin

  • Interprète

    Renaud Séchan

  • Année

    1988

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