Chanson "La complainte des filles de joie" de Renaud (1995)
Chanson "La complainte des filles de joie" de Renaud (1995)

La complainte des filles de joie

Cette reprise met en valeur l'engagement humaniste commun à Renaud et Brassens. Le texte original prend la défense des prostituées face à la répression policière et au mépris social, dénonçant l'hypocrisie d'une société qui les condamne tout en utilisant leurs services. L'interprétation de Renaud apporte une dimension contemporaine à ce plaidoyer pour les marginalisées. Sa voix expressive traduit parfaitement l'indignation et la compassion du propos. À travers ce choix de reprise, Renaud réaffirme son propre combat contre les injustices sociales et sa tendance à défendre les exclus, inscrivant sa démarche dans la continuité de celle de Brassens.

Paroles

Bien que ces vaches de bourgeois (bis)
les appell'nt des filles de joi' (bis)
c'est pas tous les jours qu'ell's rigolent,
parole, parole,
c'est pas tous les jours qu'ell's rigolent.

Car, même avec des pieds de grue, (bis)
fair' les cent pas le long des rues (bis)
c'est fatiguant pour les guibolles,
parole, parole,
c'est fatiguant pour les guibolles.

Non seulement ell's ont des cors, (bis)
des oeils-de-perdrix, mais encor (bis)
c'est fou ce qu'ell's usent de grolles,
parole, parole,
c'est fou ce qu'ell's usent de grolles.

Y'a des clients, y'a des salauds (bis)
qui se trempent jamais dans l'eau. (bis)
faut pourtant qu'elles les cajolent,
parole, parole,
faut pourtant qu'elles les cajolent.

Qu'ell's leur fassent la courte échell' (bis)
pour monter au septième ciel. (bis)
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent,
parole, parole,
les sous, croyez pas qu'ell's les volent.

Ell's sont méprisé's du public, (bis)
ell's sont bousculé's par les flics, (bis)
et menacé's de la vérole,
parole, parole,
et menacé's de la vérole

Bien qu'tout' la vie ell's fass'nt l'amour, (bis)
qu'ell's se marient vingt fois par jour, (bis)
la noce est jamais pour leur fiole,
parole, parole,
la noce est jamais pour leur fiole.

Fils de pécore et de minus, (bis)
ris pas de la pauvre Vénus, (bis)
la pauvre vieille casserole,
parole, parole,
la pauvre vieille casserole.

Il s'en fallait de peu, mon cher, (bis)
que cett' putain ne fût ta mère, (bis)
cette putain dont tu rigoles,
parole, parole,
cette putain dont tu rigoles.

Fiche technique
  • Auteur

    Georges Brassens

  • Compositeur

    Georges Brassens

  • Interprète

    Renaud Séchan

  • Année

    1995

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