Coeur perdu
La liberté c’est l’enfer
quand elle tombe sur un cœur
prisonnier
enchaîné comme aux galères
au cœur de son âme sœur,
de sa moitié.
Les chaînes se sont brisées
et mon cœur n’appartient plus
à personne.
A quarante ans bien sonnés
j’ai peur qu’il ne soit perdu
à jamais.
Cœur à prendre, pas à vendre,
à donner,
un peu naze, un peu d’occase,
un peu cassé
Cœur en miettes, en détresse,
en compote,
en morceaux, en lambeaux,
au fond des bottes.
Il a aimé bien longtemps
la plus belle de tous les temps,
il a chanté,
l’a battu pendant vingt ans
pour un amour à présent
envolé.
Il a eu plus que d’aucuns
du bonheur au quotidien
chaque seconde.
Il a pleuré en silence
pour l’éternelle souffrance
de ce monde.
Cœur à prendre, pas à vendre,
à donner,
un peu naze, un peu d’occase,
un peu cassé.
Cœur en miettes, en détresse,
en compote,
en morceaux, en lambeaux,
a fond des bottes.
Qui voudra bien ramasser
ce p’tit cœur abandonné
à la casse,
c’est pas un cadeau ma belle,
il est plein d’idées rebelles
mais hélas
il aura du mal un jour
à croire encore à l’amour,
si tu veux
je t’offre ce cœur perdu
qui n’aimera jamais plus
ou si peu.
Cœur à prendre, pas à vendre,
à donner,
un peu naze, un peu d’occase,
un peu cassé.
Cœur en miettes, en détresse,
en compote,
en morceaux, en lambeaux,
au fond des bottes.
Cœur à prendre, pas à vendre,
à donner,
un peu naze, un peu d’occase,
un peu cassé.
Cœur en miettes, en détresse,
en compote,
en morceaux, en lambeaux,
au fond des bottes...