Adieu l'enfance
Tu m’appelais "Papou",
surtout tu m’appelais,
te pendais à mon cou
quand la vie t’effrayait.
Moi j’étais là pour te construire
le plus joli des avenirs,
est-c’que j’y suis arrivé ?
C’était le temps béni
des cours de récré
et des rues de Paris
que tu découvrais.
Dans nos regards remplis d’étoiles
la vie brûlait comme aujourd’hui
mais sans cette nostalgie.
Adieu l’enfance
et l’innocence
de ces années lointaines,
de ce joli temps disparu.
Où est l’insouciance
de tes dix ans
qui ne reviendront plus.
Il est toujours cruel
le temps qui s’enfuit.
Rien n’est moins éternel
que l’aurore de la vie.
Mais dans ton petit cœur de femme
tes souvenirs sont une flamme
comme un phare dans la nuit.
Adieu l’enfance
et l’innocence
de ces années lointaines,
de ce joli temps disparu.
Où est l’insouciance
de tes dix ans
qui ne reviendront plus.
Ton existence
à l’évidence
a embelli la mienne
et donné un sens à ma vie.
Mais, pas de chance
ta belle enfance
est à jamais finie.
Adieu l’enfance
et l’innocence
de ces années lointaines,
de ce joli temps disparu.
Où est l’insouciance
de tes dix ans
qui ne reviendront plus.