Dubliners
Oh, Dublin, tu es ma "City",
ma ville, mon pays,
coupée en deux par la Liffey si sombre,
et j'aurai beau courir partout
dessus ce vaste monde,
je reviendrai creuser ma tombe ici.
Les Dubliners comme moi
s'essayent toute la vie
de rester, d'une bière brune
les plus fidèles amis.
Et quand sonne l'heure
comme un glas sur nos cœurs
du dernier verre, autour de minuit
vont chanter un poème
aux étoiles lointaines
vers la porte sacrée de Saint-James.
Oh, Dublin, tu es ma "City",
ma ville, mon pays,
coupée en deux par la Liffey si sombre
et j'aurai beau courir partout
dessus ce vaste monde,
je reviendrai creuser ma tombe ici.
La Liffey qui déchire
notre belle ville en deux
est si boueuse que, bientôt,
nous marcherons sur l'eau.
Et sur Foley street, quand les voyous se fritent
avec les bobbies, c'est à mains nues
et pourtant les journaux
déversent dans leurs mots
plus de sang que tous les caniveaux.
Oh, Dublin, tu es ma "City",
ma ville, mon pays,
coupée en deux par la Liffey si sombre
et j'aurai beau courir partout
dessus ce vaste monde,
je reviendrai creuser ma tombe ici.
Ma Dublin, sous la pluie
s'inonde de lumière
car le sourire des gens d'ici
illumine la terre.
Et Molly Malone qui pousse son chariot
en chantant "Alive, alive oh !"
est de bronze tout comme
le noble coeur de ces hommes,
Dubliners comme moi à jamais.
Oh, Dublin, tu es ma "City",
ma ville, mon pays,
coupée en deux par la Liffey si sombre,
et j'aurai beau courir partout
dessus ce vaste monde,
je reviendrai creuser ma tombe ici.
Oh, Dublin, tu es ma "City",
ma ville, mon pays,
coupée en deux par la Liffey si sombre
et j'aurai beau courir partout
dessus ce vaste monde,
je reviendrai creuser ma tombe ici.