C.A.L. en bourse
La grenade qu'un CRS m'a envoyée
l'autre soir au Quartier m'a beaucoup fait pleurer.
J'ai rejoint en courant la place Edmond-Rostand,
y'avait des flics partout, et pourtant j'en rosse tant!
Dans la semaine ils mettent leurs petits PV,
et le vendredi soir relancent nos pavés,
ces bourreaux, ces SS, qui nous filent des mornifles
et qu'on attaque sans peur à coups de canif!
Les flics ne cognent jamais de la même façon,
tout dépend de la fille, tout dépend du garçon,
moi je suis le polisson du centre Beaujon.
Là j'ai connu un flic que l'on appelle Eugène,
car sa spécialité c'est la lacrymogène;
je lui ai dit cent fois: "Arrete les crimes, Eugène!"