Chanson "26 avril" de Renaud (2006)
Chanson "26 avril" de Renaud (2006)

26 avril

"26 avril" illustre l'engagement écologique et politique de Renaud à travers son évocation directe de la catastrophe de Tchernobyl. La chanson combine chronique d'un désastre et réquisitoire contre l'industrie nucléaire et ses risques.

La mélodie grave et les arrangements sobres soulignent l'urgence du message. Renaud y déploie une écriture à la fois factuelle et émotionnelle, mêlant données concrètes et vision apocalyptique.

Cette œuvre s'inscrit dans son combat pour des causes environnementales et sa méfiance envers les discours officiels. Elle témoigne de sa volonté d'utiliser la chanson comme outil de sensibilisation aux dangers technologiques et comme contre-pouvoir face aux narratifs institutionnels rassurants.

Paroles

Un sarcophage de béton,
triste présage macabre nom,
une fragile chape de plomb
pour un futur nommé Armaguédon,
Armaguédon.

Les maisons, le ciel, la terre,
les hommes, les enfants, les rivières,
les animaux, la vie entière
ont disparu dans la poussière,
dans la poussière

Nucléaire,
nucléaire.

Tchernobyl respire encore,
le ventre n’est pas encore mort
d’où a surgi la sombre aurore,
ce monstre invisible qui dévore.

Les apprentis sorciers d’hier
sont toujours bien vivants, prospères,
les marchands d’armes sont milliardaires
et EDF nous éclaire,
nous éclaire

au nucléaire,
au nucléaire,
nucléaire,
nucléaire.

Armes chimiques ou lance-pierres,
les hommes s’entretuent entre frères,
l’être humain porte en lui la guerre
comme l’orage porte l’éclair.

Mais fallait-il être pervers
pour inventer ce feu d’enfer
qui fera demain sur la terre
tomber un éternel hiver,
un éternel hiver

nucléaire,
nucléaire,
nucléaire,
nucléaire.

Fiche technique
  • Interprète

    Renaud Séchan

  • Année

    2006

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