Héloïse
Tiens moi bien la main Héloïse,
tiens bien celle de ta mère aussi.
Chose due, chose promise,
tu voulais Venise, la voici.
Sur la lagune aux eaux si grises,
une escapade improvisée,
nous sommes partis sans valise,
certains diront qu’on s’est sauvés.
Dans cette ville banquise
résonnent nos pas,
y’a des cités qui s’amenuisent
mais l’amour pas.
Et dans le jour qui s’éternise
on se croirait au carnaval,
moi le Pierrot, vous les Marquises,
vous si belles et moi si pâle.
La source à laquelle je puise
et qui jamais ne se tarit,
coule à vos lèvres aux cerises
quand l’une chante et l’autre rit.
Dans cette ville banquise
résonnent nos pas,
y’a des cités qui s’amenuisent
mais l’amour pas.
Tiens moi bien la main, Héloïse,
serre la aussi fort que tu peux.
Est ce que comme moi tu réalises
ce qui se joue devant nos yeux.
Il y a ces choses qui s’enlisent
et celles qui éternellement
teindront comme tu tiens, Héloïse
ma main et celle de ta maman.
Dans cette ville banquise
résonnent nos pas,
y’a des cités qui s’amenuisent
mais l’amour pas.
Dans cette ville banquise
résonnent nos pas,
y’a des cités qui s’amenuisent
mais l’amour pas.