

Ca va ça vient
T'es plus jolie que jamais
sauf le cœur,
ton cœur n'a plus la chaleur
que j'aimais.
Il bat au rythme du fric,
il vit à l'ombre des flics
il ne dit plus aux copains
Ça va, ça vient
Toutes ses bontés passées,
ses exploits,
il compte comme un huissier
qu'on lui doit,
ton cœur n'a plus la chaleur
que j'aimais,
t'es plus jolie que jamais
sauf le cœur.
La nuit que je t'ai connue,
t'étais nue,
tu jouais les affranchies
sans chichis.
Mais t'avais quand tu guettais
le pauvre con qui te quittait
le regard noyé d'un chien.
Ça va, ça vient
J'ai dit pour te consoler
des conneries,
t'as frotté ton petit nez
et t'as ri,
tu jouais les affranchies
sans chichi
la nuit que je t'ai connue,
t'étais nue.
T'aimais pas un sou vaillant,
sauf ton corps
mais ton corps c'était payant,
un trésor.
Un trésor que tu donnais
comme on vide son porte monnaie
dans la main d'un plus paumé.
Ça va, ça vient
Depuis tout c'qu'on s'est donné
de bonheur
pour se dire on se retenait
la pudeur.
Mais ton corps c'était payant,
un trésor
T'aimais pas un sou vaillant,
sauf ton corps.
T'es plus jolie que jamais
sauf le cœur,
ton cœur n'a plus la chaleur
que j'aimais.
Il bat au rythme du fric,
il vit à l'ombre des flics,
il ne dit plus aux copains
Ça va, ça vient
Si tu le laissais réchapper
du frigo
je saurais le rattraper
tout de go
même s'il n'a plus la chaleur
que j'aimais,
t'es plus jolie que jamais
sauf le cœur.