

Anaïs Nin
Paris,
quatorze avril,
ma vie
est un exil.
J’envie tes jours tranquilles
à Clichy.
Henry,
volcan velours,
bandit
au souffle court.
J’écris
la nuit, le jour
tout mon amour,
mon amour
là dans mon journal.
Anaïs Nin
a le diable au cœur,
la douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs,
infiniment féminine
Anaïs Nin
a le diable au cœur
la douleur assassine.
Anaïs Nin,
Anaïs,
Miller.
J’ai fui Le bruit des villes,
la pluie
est un exil,
elle coule des jours tranquilles
à Clichy.
Henry;
j’ai le cœur lourd
du gris
qui nous entoure.
Je crie
depuis toujours
tout mon amour,
mon amour
là dans mon journal.
Anaïs Nin
a le diable au cœur,
la douleur assassine.
Anaïs Nin,
Anaïs,
infiniment féminine.
Anaïs Nin,
a le diable au cœur,
la douleur assassine.
Anaïs Nin,
Anaïs,
Miller.
J’ai froid,
le temps d’un taxi
et me voilà
contre toi.
Henry
Attends-moi,
je te suis,
peu m’importe si
parfois
na nuit nous trahit,
enfer ou paradis
apprends-moi l’interdit.
L’interdit,
Anaïs Nin,
a le diable au cœur,
la douleur assassine.
Anaïs Nin,
Anaïs,
infiniment féminine.
Anaïs Nin
a le diable au cœur,
la douleur assassine,
Anaïs Nin,
Anaïs
Miller,
Anaïs
Miller,
Anaïs
Miller.